FC Glovelier - FC Courtelary 2 - 3
10’ Dany Vuilleumier
20’ Nicolas Boillat
47’ Leotrim Kryeziu
Un temps gris et pluvieux attendait le FCC dimanche dernier où il se rendait à Glovelier pour y affronter son équipe lusitanienne et c’est avec un effectif chaotique (mais valeureux) que le voyage dans le Jura se fit.
Dans le vestiaire avant le match la bonne ambiance régnait et la composition n’a pas pris trop de temps à être divulguée vu que seul 12 joueurs + un coach étaient présents pour ce sixième match. La consigne fut simple mais précise, prenez plaisir, jouez simple avec vos qualités, ne répondez pas et surtout ne commencez pas avec vos grigris techniques (cette dernière ne sera évidemment pas respectée). Bien que l’effectif soit court le onze de départ est quand même pourvu de qualité car sensiblement différent d’un onze standard.
Début du match quasi parfait car Courtelary joue à son niveau et la première moitié de mi-temps fut un long monologue, techniquement il y avait quasi une ligue d’écart. Quand Courte veut, Courte peut largement. Le premier but tombe comme un marron mûr (saison oblige) et sur une très belle action côté droit entre Richard, Pauli et Vuilleumier, ce dernier ouvre la marque pour les visiteurs. Quelques minutes plus tard, le défenseur local sort de sa surface balle au pied et Boillat sent le coup, à vingt-deux mètres il récupère le ballon dans les pieds du défenseur puis fait un crochet (on ne sait pourquoi), un passement de jambe (là encore on ne sait toujours pas pourquoi), fixe le gardien et du gauche c’est boumbadaboum lucarne opposée. Sixième but de l’exercice pour René JR. Là, Courte se dit que s’il joue comme cela tout du long Muhlheim va s’embêter. Malheureusement dès ce but le FCC se met en mode tranquille le chat et commence à vouloir jouer au plus malin. En face les locaux se servent de « l’arrogance » des visiteurs et jouent leurs coups à fond. A force de presser Glovelier réussit à réduire la marque sur une belle finition. Score à la pause 1-2.
Pendant la pause, le coach commence un peu à s’énerver et ne manque pas de rappeler que le plus gros adversaire ce jour c’est eux-mêmes. Si on veut leur donner confiance continuons à faire n’importe quoi.
La deuxième mi-temps reprend et Muhlheim décide de relancer un ballon dans les pieds de l’attaquant, ce dernier surpris de l’offrande tente un lob qui sera raté mais ne sortira pas de la surface visiteuse. Du coup, Muhlheim reprend le ballon et fait un long dégagement qui finit gentiment dans la surface adverse, là le gardien se troue et le jeune Leotrim poussa le ballon au fond, c’est 1-3. La bévue du cerbère du Vallon aurait pu coûter chère. Après ce but Courte recommence à faire du n’importe quoi en jouant au plus malin (laisser passer le ballon entre les jambes, tenter des petits ponts dans le rond central et on a même cru que Vuilleumier allait se sortir une cheville sur un geste technique autant utile que le H dans hibou. Bref, Courtelary n’y est pas et redonne confiance à son adversaire. Au bout d’un moment ce qui doit arriver arriva et Glovelier mettra le deuxième. Il reste trente minutes à jouer et cela sent le marron grillé (le même qui était tombé en première mi-temps). Les locaux poussent et Courtelary enchaine les imprécisions et les mauvais choix. Seul un très bon tir de Leotrim qui trouva la latte sera à souligner.
Le FCC tient bon et maintient ce résultat. L’arbitre (excellent d’ailleurs) siffle la fin et la victoire est acquise mais il n’aurait pas fallu que le match s’éternise sinon Courte aurait réussi l’exploit de perdre très bêtement des points (comme contre Montfaucon).
Le FCC est certainement supérieur à la la plupart des adversaires mais le problème est que les joueurs le savent, tombent dans la facilité et se permettent de faire n’importe quoi. C’est aux joueurs de savoir ce qu’ils veulent, soit qu’on dise qu’ils sont effectivement en dessus ou alors qu’ils passent pour des pives mais en continuons ainsi les grosses écuries qui arrivent ne vont pas se faire prier pour les remettre à leur place qui ne sera certes pas la leur au vu des joueurs mais celle où ils méritent d’être.
Prochain match, samedi 12 octobre le FCC reçoit Belprahon au stade de la Praye à Courtelary.